L’armée malienne n’a pas encore fourni de bilan.
Commise le 12 décembre, ce n’est que trois jours après que l’attaque de Farabougou, un village de la région de Ségou, dans le centre du Mali, a été revendiquée. Et c’est le Jama’a nusrat Al Islam wal muslimine (JNIM) ou Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), franchise d’Al-Qaïda ah Maghreb islamique (AQMI) qui affirme dans un court communiqué diffusé vendredi par sa branche médiatique avoir mené cette offensive.
L’Alliance jihadiste dirigée depuis mars 2017 par le Malien Iyad Ag Ghali, prétend avoir tué au moins 30 soldats de l’armée malienne et fait 3 prisonniers. Les insurgés ont publié les images d'un important lot de matériels présenté comme leur butin. On y appercoit des véhicules, des armes de guerre et de munitions. Toujours dans sa communication, le groupe jihadiste reconnait la mort de trois assaillants.
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De son côté, l’armée malienne n’a pas encore publie un bilan. L’Etat major s’est contenté, jeudi 14 décembre d’un «flash info» dans lequel il fait savoir que les « FAMa ont mené avec succès une riposte vigoureuse qui a permis de repousser une attaque terroriste visant le camp de Farabougou».
L’attaque contre ce village de la région de Ségou, dans le centre du pays a coïncidé avec la diffusion d’une vidéo de plus de 20 minutes, dans laquelle l’émir du GSIM, Iyad Ag Ghali assure que le combat contre l’armée malienne ne fait que commencer après la chute de Kidal, jadis contrôlée par les mouvements rebelles réunis au sein du Cadre Stratégique Permanent pour la Paix, la Sécurité et le Développement (CSP-PSD).
Niché dans le centre du Mali, Farabougou revêt un caractère symbolique pour les insurgés. Il y a deux ans, le même village était assiégé par les jihadistes du GSIM. L’opération qui a permis à l’armée de reprendre cette bourgade a été dirigée par le colonel Assimi Goïta, alors vice-président de la transition avant son coup de force de mai 2021 qui l’a porté à la tête du Mali.
I-Sahel
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