Ce succès de l'armée burkinabé intervient quelques jours après l'élimination à la frontière malienne de plusieurs dizaines de jihadistes.
L'armée burkinabè aurait éliminé, dimanche 21 janvier, le chef jihadiste Harouna Oulel alias Abdel-Malick alias Malick dans la zone de Markoye, informe l'agence d'information du Burkina. Il est présenté comme le 2nd de l'Etat islamique au Sahel (anciennement Etat islamique au Grand Sahara, EIGS) au Burkina.
Il était recherché depuis plusieurs mois par l'armée en raison de sa nocivité. L’homme était un spécialiste des embuscades contre les forces de défense dans la région du nord. Pour en finir avec lui, l’Etat major des armées avait mis sa tête à prix pour 150 millions de francs CFA dans un lot de 20 personnes tout aussi dangereuses pour la sécurité des Burkinabè. Sous ce rapport, il est tout a fait compréhensible que l'élimination de ce jihadiste, ancien lieutenant du défunt chef jihadiste, Abdelhakim al-Sahraoui soit considérée comme une victoire.
La zone dans laquelle il a été tué par les vecteurs aériens burkinabè composés essentiellement de drones turcs Bayraktar, rajoute à l’importance de son élimination. Située dans la province de l'Oudalan, région du Sahel, Markoye a été dès 2015 cible de plusieurs attaques jihadistes. Lesquelles ont permis à l'ancien EIGS de marquer sa présence au Sahel, de pousser le commandement central syro-irakien d'accepter l'allégeance d'Adnan Abou Walid al-Sahraoui, un ancien cadre du Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique en Afrique de l’Ouest qui avait occupé la ville de Gao en 2012.
Dimanche 14 janvier, l'armée burkinabè a procédé à des frappes de drones, tuant plusieurs dizaines de jihadistes qui s'apprêtaient à pénétrer en territoire malien.
L'armée malienne a tué, dimanche 21 janvier, Abdoulwahab Ould Chogaib, cadre de l'EIS à Inaraban, au sud de Ménaka.
I-Sahel
Comentarios