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Au Burkina, l'Akinci fait son entrée dans la flotte de drones de combat de l'armée

Outre le Burkina, le Mali, le Niger, le Togo disposent de drones de combats acquis grâce à la coopération avec la Turquie.



Le président de la transition du Burkina, le capitaine Ibrahim Traoré, a remis lundi 8 avril un lot de vecteurs aériens au ministère de la Défense et des Anciens combattants, « dans le dessein de renforcer la souveraineté territoriale et intensifier la lutte contre le terrorisme », a informé le service d'informations gouvernementales burkinabè.


« Lors de la cérémonie officielle de remise d'une douzaine de drones de combat, acquis grâce aux contributions variées des citoyens burkinabè, renseigne la même source, le chef de l'Etat burkinabè s'est félicité de mettre à disposition de la défense une série d'appareils principalement composés de Bayraktar TB2 et de Bayraktar Akinci ». Pour lui, l'ensemble des tests réalisés ont été concluants, confirmant ainsi l'incorporation de ces appareils à la flotte de l'armée burkinabè.


« Le TB2 a déjà fait ses preuves depuis le début de cette guerre, et je souligne particulièrement les capacités surpassées de l'Akinci, qui ont dépassé les attentes techniques du constructeur », a assuré le capitaine Traoré, ajoutant avoir mis à l'« l'Akinci » pour mesurer sa capacité d'emport, son endurance, son plafond opérationnel, sa vitesse et sa performance générale. Le chef de l'exécutif burkinabé est arrivé à la conclusion selon laquelle les bayraktar Akinci « sont des appareils très performants et fiables ».


Les drones ont été développés par le fabricant turc Baykar. Le président de la transition a saisi l'occasion pour exprimer sa gratitude à son homologue turc pour le soutien crucial apporté au Burkina Faso dans cette phase décisive de son histoire. « Aujourd'hui, nous pouvons témoigner de la solidité de la coopération avec la Turquie. Je tiens à remercier Son Excellence Monsieur Recep Tayyip Erdoğan, Président de la Turquie, pour son leadership éclairé dans cette coopération. C'est ce type de partenariat sain et sincère dont nous avons besoin », a déclaré le chef de l'État.


Ses remerciements sont également allés à l'endroit des Burkinabè dont la contribution à l'effort de guerre a permis d'"acquérir ces équipements qui renforcent notre capacité d'intervention".

De son côté, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général Kassoum Coulibaly, a assuré le président de la Transition de l'utilisation judicieuse du matériel reçu. « Nous disposons actuellement d'une multitude d'engins de ce type dans le ciel, qui effectuent des missions de surveillance et de recherche afin de localiser et neutraliser tout ennemi, grâce aux contributions de la population », a expliqué le général Coulibaly. Il a salué le dévouement des personnes employées sous contrat, principalement des étudiants burkinabè, qui travaillent avec zèle pour la réussite des opérations. « Nous avons une totale confiance en leur travail. Leur engagement et leurs compétences sont indéniables », a-t-il ajouté.


Depuis 2015, le Burkina est confronté à une insurrection jihadiste qui a fait plusieurs milliers de morts et des millions de déplacés internes. Cette insurrection a été à l'origine d'une instabilité politique marquée par la survenue de deux coups d'Etat en moins d'une année.


I-Sahel

 

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